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Catastrophe de l'ERIKAConséquences: observations en plongée
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Bonnes Nouvelles (et là, j'hésite entre le point d'exclamation et le point d'interrogation)
J'ai plongé à Groix, côté continent. je n'ai observé aucune trace de pollution.
J'ai plongé au Vieux Passage, en rivière d'Etel: là non plus, aucune trace de pollution au fond.
A Etel, la faune était particulièrement abondante. En consultant mon
carnet de plongée de l'an dernier,
j'ai pu vérifier qu'a cette époque, j'avais observé les mêmes espèces dans les mêmes
quantités.
De nombreuses grosses vieilles en pleine eaux ou posées sur les roches. Des congres
dans les mêmes trous. Un triptérygion (en ce moment tout décoloré, comme chaque année
à
cette période) sur le même tapis de corynactis. Des nudibranches en pagaille (polycera,
lièvre de mer,
flabelines...). Une évolution positive: l'an passé on observait peu de sars et lors de
cette reprise, il y en
avait plein (des petits de 6 à 8 cm).
Ceci dit, il faudra sûrement plus que des observations visuelles et
plus de temps
pour pouvoir mesurer l'impact sur les espèces subaquatiques (une étude canadienne parle
de réduction des populations sur 5 ans...). Espérons...
Et puis, il faut aussi tenir compte du fait que je n'ai pas plongé sur
des zones très touchées par la pollution... Comment les espèces marines
ont elles survécu à l'arrivée massive de nappe de pétrole ? A voir...
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Catastrophe de l'ERIKA |
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