Catastrophe de l'ERIKA

JUIN 2000

retour sur Mars 2000 - Avril 2000

Les premiers WE de beau temps ont vu revenir sur les plages les premiers courageux dont certains se sont même baignés. Même s'il reste du pétrole sur les rochers et parfois dans le sable, les gens veulent y croirent. Pourtant, un peu partout, les professionnels du tourisme tirent la sonnette d'alarme car les réservations sont en baisse. En mai et juin, période ou traditionnellement il y a beaucoup d'étrangers en vacances en France, cette année, il sont restés chez eux...

Alors que commencent les premiers travaux pour le pompage du fioul de l'Erika, à terre le travail est loin d'être terminé. On nous avait dit qu'en mars tout serait prêt: certains ironisent que ce sera pour mars 2001... Pour cet été, certaines communes vont limiter le nettoyage à une petite portion de leurs côtes. Tout fermer serait catastrophique pour le tourisme. Mais la catastrophe n'est elle pas déjà là ? D'autant que le FIPOL, chargé d'indemniser les vicitmes de la marée noire traine les pieds pour payer. Nombreux sont ceux qui doutent de pouvoir attendre encore longtemps, même avec les avances de l'état...
Trois critères seront déterminants pour l'ouverture ou la fermeture des plages cet été: qualité du sable sec qualité du sable mouillé état des eaux de baignade
1200 militaires ont été mobilisés sur la côte pour le nettoyage. C'est bien mais nettement insuffisant. D'autant que les boulettes continuent à arriver et que le travail est à refaire régulièrement (même si c'est moins important). Sur les roches, les traces de Karcher rivalisent avec les traces de pétrole. Toutes les algues encroutantes et lichens des roches ont été décapées mais les taches de pétroles sont malheureusement revenues avec la marée... Si la mer nettoie un jour, c'est pour déposer la boulette un peu plus loin...

Juillet 2000