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Catastrophe de l'ERIKAévènements des premiers mois |
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Infos du 12/12/1999 au 7/01/2000
Semaine du 8 au 14 janvier 2000
WE du 15-16 janvier 2000: des informations
accablantes pour l'armateur et les affréteurs de l'Erika signalent que la société SHELL
avait déjà refusé d'utiliser ce pétrolier à la suite de 2 inspections. Shell aurait
même signalé à l'armateur l'existence de fissures... Cela montrent encore qu'ils n'ont
vraiment rien à faire d'une marée noire... Ce samedi, Entre Batz-sur-Mer et le Croisic, une marche d'indignation et de colère a regroupé entre 5000 et 6000 personnes, tout simplement pou qu'on veuille bien les entendre sur le règlement du problème de la marée noire en Bretagne. Devant cette mobilisation, la ministre de l'environnement à accordé un entretien aux organisateurs (ce qu'elle leur refusait le matin). A la radio, on annonce que l'on ne peut rien faire pour pomper le pétrole au dessus de l'épave: les nappes d'un mètre de diamètre, c'est "trop" petit. Si on ne peut pas les pomper, on pourrait peut être les récupérer avec des "bateaux avaleurs" (avec des tapis roulants ou même de grosses vis sans fin pourquoi pas ?) Sans doute que ça coûte trop cher... Il vaut mieux attendre que ça arrive à la côte: les bénévoles qui ramassent avec leurs pelles et leurs seaux ne coûtent rien aux compagnies pétrolières...
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17 janvier 2000: Les ministres continuent
leur défilé sur les côtes souillées par la marée noire, pour se rendre compte de ses
effets. Dans les média, un mois après la catastrophe, l'attention est de moins en mois
forte... Côté politique, on entend parler de la création d'une super police des mers, style Coast Guards américains. Grosso modo, au nom du bateau près, on se demande se qui a changé par rapport aux discours d'il y a 20 ans. Sur la côte, la solidarité continue à jouer: des groupes de bénévoles de toute la France se mobilisent pour venir aider au nettoyage. Et l'épave ? Le colmatage à la résine a commencé, pour limiter le "petit pipi", et en attendant une vraie solution.
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18 janvier 2000: Le colmatage commencé
hier semble réussi. Il se poursuit sur d'autres fissures de la coque. Un ministre nous annonce que le nettoyage sera terminé d'ici à 2 mois. Quel scoop ! Dès la semaine de Noël, les élus locaux annonçaient un chantier de nettoyage d'environ trois mois. Une fois de plus, les politiques confirment après coup, ce que les acteurs de terrain ont prévu (comme pour les "fuites" de l'Erika, annoncées par les pêcheurs). |
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19 janvier 2000: les premiers oiseaux
soignés ont été relâchés aujourd'hui à l'Ile Grande, dans les Côtes d'Armor. Il
s'agit d'oiseaux soignés à l'école vétérinaire de Nantes, avec le concours de la LPO. C'est en fait un geste assez symbolique puisque seulement 15 guillemots et 5 fous de bassan seront relâchés. A ce jour, environ 10000 oiseaux ont été capturés pour être soignés, 40000 ont été ramassés morts et l'estimation du nombre d'oiseaux morts est de 400000 à 500000. En Baie de Bourgneuf, les bâtiments de la marine arrivent après la bataille: il n'ont en effet plus aucune plaque de pétrole à pomper en surface... Total-Fina organise quand à lui des chantiers de nettoyage sur plusieurs sites du littoral mais c'est à Batz-sur-Mer que la société fait des "essais" pour le nettoyage des rochers. Il est temps d'essayer... |
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20 janvier 2000: Ca y est: à force de se
renvoyer la balle, on a finalement retrouvé le propriétaire de l'Erika. Il s'agit d'un
armateur italien de la région de Naple. Il se dit "serain" dans l'attente des
enquêteurs français. Pour lui, pas d'inquiétude, il a les certificats de contrôle !!! Le président français Jacques Chirac a lui aussi fait son petit tour sur la côte pour se rendre compte de l'étendue des dégats. Il a annoncé que la france serait très ferme pour demander une règlementation plus sévère sur les transports pétroliers... Vous aussi, vous avez déjà entendu ça ?... Et la rapport sur la toxicité du pétrole de l'Erika qui n'est toujours pas paru, plus d'un mois après la catastrophe...
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21 janvier 2000: Le colmatage serait
terminé. Du moins, les équipes semblent satisfaites de leur travail puisque 5 brèches
ont été colmatées et que l'épave ne fuit plus. Enfin si un peu: il reste une petite
brèche, très petite, très très petite... Le robot sous marin triton a quitté la zone. Son grand frère Abissub 5000 lui n'a pas été retrouvé et il est maintenant considéré comme perdu: ça coûte combien un engin comme ça ? Et qui c'est qui va payer ? Quand aux solutions pour le pétrole qui reste au fond, toujours aucune décision. Notons cependant que total a envoyé un navire sur zone pour cartographier les fond sous-marins.
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Semaine du 22 au 29 janvier
Semaine du 29 janvier au 4 février
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Catastrophe de l'ERIKA |
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